FAIRE LE MUR

d’après Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare

Trois interprètes préparent un spectacle avec presque rien et mille questions. Ils ont apporté une guitare, une flûte, un clavier et une étrange tête de lion. Mais d’abord il leur faut construire le mur à travers lequel on parle toujours aux gens qu’on aime. Dans les scènes des artisans du Songe d’une nuit d’été, Maëlle Dequiedt voit un écho aux rêves et aux doutes des comédien·nes en devenir. Partant de ces fragments du drame, la metteuse en scène crée une forme libre, invitant les interprètes de la jeune troupe de la Comédie de Colmar à faire entrer leurs mots en collision avec ceux de Shakespeare. Sous le signe du solstice d’été dont on dit qu’il est la nuit la plus mystérieuse de l’année, Faire le mur est comme un grand feu de joie par-dessus lequel on saute pour jouer à se faire peur.