Une Improvisation sans fin rassemble des musiciennes et musiciens de tous horizons pour former un groupe éphémère. Ils sont trois, à l’aube de leur carrière. Ils ont en commun d’avoir suivi un cursus en conservatoire.  Ils interrogent le sens de leur parcours et le chemin qui s’ouvre à eux. Une nuit, ils se lancent dans une grande discussion comme on monte dans un train sans savoir où il va. La musique s’entrechoque avec les mots et fait surgir des images fabuleuses.

Le titre de ce spectacle est emprunté au penseur anarchiste David Graeber, qui nous invite à “vivre comme si nous étions déjà libres” : non en renversant la domination mais en cessant de la fabriquer, en concevant une révolution qui ne serait pas un Grand Soir mais “une improvisation sans fin”.

Forme légère s’adaptant aux lieux scéniques ou non-scéniques, Une Improvisation sans fin questionne les rapports hiérarchiques en jeu dans la formation artistique et la fabrication d’un spectacle. Peut-on imaginer s’en libérer et quelle forme en résulterait ? Entre théâtre et musique, la performance donne libre cours à la parole et aux corps.