UNE IMPROVISATION SANS FIN

Qu’est-ce qu’une utopie musicale ?

Cette nouvelle création réunit de jeunes musiciennes et musiciens de tous horizons – français, japonais, tunisien – pour former un groupe éphémère. Ils sont quatre, à l’aube de leur carrière. Ils ont en commun d’avoir suivi un cursus en conservatoires.  Ils interrogent le sens de leur parcours et le chemin qui s’ouvre à eux. Une nuit, ils se lancent dans une grande discussion comme on monte dans un train sans savoir où il va. La musique s’entrechoque avec les idées et fait surgir des images fracassantes.

Le titre de ce spectacle est emprunté au penseur anarchiste David Graeber, qui nous invite à “vivre comme si nous étions déjà libres” : en cessant de fabriquer la domination, en concevant une révolution qui ne serait pas un Grand Soir mais “une improvisation sans fin”. Le détonateur de la performance est cette discussion à bâtons rompus dont la musique révèle l’envers des mots.

Forme légère s’adaptant aux lieux scéniques ou non-scéniques, Une improvisation sans fin questionne les rapports hiérarchiques en jeu dans la fabrication d’un spectacle. Peut-on imaginer un processus de création qui s’en libérerait et quelle forme artistique en résulterait ? Entre théâtre et musique, la performance brise l’anonymat et le mutisme habituellement de mise pour les concerts en donnant libre cours à la parole et aux corps.

création collective de La Phenomena
mise en scène Maëlle Dequiedt
composition Francisco Alvarado
dramaturgie Simon Hatab

avec Miho Kiyokawa (saxophone), Sulivan Loiseau (contrebasse), Virgile Pellerin (chant),  Wajdi Riahi (piano)

commande du Festival Musica
création 2025

production déléguée La Phenomena coproduction (en cours) Festival Musica, Théâtre d’Orléans – Scène Nationale, Université de Lille